Quand le père n'est pas là, tout fout le camp !

Publié le par Marina

Eric a pris son nouveau poste depuis 15 jours, et c'est un vrai sketche à la maison !
Semaine 1 : Après être montée coucher les enfants pas moins de 5 fois (ils en profitent quand papa n'est pas là!), je m'endors exténuée par mes journées de boulot/métro et là je m'aperçois que je dors très mal sans la douce chaleur de mon homme à mes côtés. Puis 2h du mat, réveillée par un cri, j'arrive trop tard dans la chambre de Titouan : il a vomi et sali draps + pyjama. Le coup classique de la quinte de toux... Le vendredi je suis MORTE, mais he trouve la force d'aller à mes répétitions de danse : le spectacle approche, je suis seule devant sur 2 chorégraphies et je suis nulle...

Semaine 2 : Eric appelle juste avant de coucher les enfants, histoire de les briefer. Ca marche un peu.
Mardi soir, un orage mémorable provoque un dégâts des eaux dans la maison. Le crépi du plafond d'un couloir est tombé laissant des trainées blanches de plâtre partout. Ca tombe mal c'est le jour de la remise des  ceintures au judo. On part à la bourre. Pendant la cérémonie (recueillie comme il se doit), Gabin au bout de 30 minutes dans la poussette ne tient plus en place et court joyeusement en hurlant sur les tatamis sous l'oeil réprobateur de tous les autres parents. Quand le prof de judo me l'attrappe enfin, il fait une crise à percer tous les tympans à 30 km à la ronde. Je pars honteuse et en nage avec mon gamin sous le bras.

Samedi dernier : je rejoins Eric en train à Lille sur la journée pour l'inscription des enfants à l'école. Un taxi vient nous prendre à la maison. Au bout de 30 min, Gabin s'énerve, monte sur mes genoux et là c'est le cauchemar : il vomit !! (et oui j'y suis juqu'au cou vous allez me dire...).
- Le taxi : pas une once de compréhension "c'est pas le nettoyage, c'est l'odeur pour le passager d'après".
- Moi piteuse : "je suis désolée, je ne pouvais pas prévoir, autant le grand (Titouan) est souvent malade, autant Gabin ne l'a JAMAIS été !!"
Après avoir essayé de rattraper les dégâts avec des lingettes, le taxi nous a jeté à la gare avec des regards haineux. J'arrive en nage (une fois de plus) dans le train. Une bonne âme m'aide à monter la poussette sans faire de remarques sur l'odeur nauséabonde que nous dégageons. J'appelle Eric en urgence "Achète vite un teeshirt et un pantalon taille 2 ans, et un pantalon taille 38". L'heure de train se passe sans catastrophe notable. Quand enfin nous arrivons à la gare Lille Europe je guette avec espoir mon homme sur le quai.... en vain. Je me débrouille pour sortir tout mon petit monde et son bazard.
Quand j'appelle Eric, il se rend compte qu'il s'est trompé de gare, j'explose, et là il m'asseine :  "Et bien, t'as pas l'air heureuse de me voir au bout d'une semaine !"

Le plus drôle c'est qu'il me manquait, mais là sur le trottoir sentant le vomi, je n'avais qu'une envie : me changer et me laver. L'homme tout penaud arrive nous embarque pour l'école des enfants. Je découvre émue les vêtements qu'il a choisi : il a eu bon goût et les tailles nous vont ! Nous arrivons enfin à peu prêt présentables devant la future directrice de l'école des enfants. Ouf, la pression retombe. L'école a l'air top tout en rond et les enfants adorent. Titou demande ; "on peut déménager tout de suite ?"

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